De manière à avoir une meilleure compréhension des caractéristiques territoriales d’un point de vue le plus global possible.
Une caractérisation multidimensionnelle du territoire a ainsi été proposée au développement d’indices composites spatialité. Un indice composite permet d’intégrer des variables disponibles sous différents formats et à différentes échelles (spatiales, temporelles) en une valeur unique. Les interactions entre l’environnement et la santé à l’interface des territoires impliquent de nombreux déterminants qui peuvent être regroupées dans des dimensions qui constituent un regroupement thématique de ces déterminants. Les dimensions qui ont été considérées sont au nombre de six. On recense une dimension politique avec des données sur la planification locale et du budget, une dimension environnementale sur par exemple l’accessibilité au espace vert ou encore la concentration de différents composant chimique dans l’air, une dimension sur la santé notamment sur la présence de professionnels ou d’équipements de santé, une dimension social autour du niveau d’éducation et caractérisation de la population, une dimension économique en lien avec l’emploi, le chômage ou la précarité et finalement une dimension sur les services qui traite par exemple de la qualité de l’habitat.
Ainsi, les caractéristiques territoriales ont été agrégées dans deux indices composites différents : l’indice de vulnérabilité et l’indice de résilience. La vulnérabilité d’un territoire est ici définie comme le reflet du cumul des contraintes auxquelles la population est soumise. La résilience quant à elle vise à retranscrire la capacité d’un territoire à faire face aux inégalités territoriales en santé environnement.